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Quel est le problème ? (ODD2)


 


“Le premier des droits de l'homme est celui de pouvoir manger à sa faim." Franklin Roosevelt

 


Le lundi 15 juin est la journée mondiale de la lutte contre la faim dans le monde. C’est d’ailleurs à ce problème que tente de répondre l’Objectif du Développement Durable numéro 2 défini par l’ONU. L’édition de cette année 2020 fut particulière. La crise du Coronavirus, qui a frappé la totalité du globe, a eu un effet très important sur l’évolution de la faim dans le monde. En effet, la situation s'est aggravée. La faim dans le monde est une question cruciale dans le monde entier. Les pays européens n’y échappent pas, y compris la France. Pour autant, certaines initiatives entrepreneuriales sont encourageantes.



La faim dans le monde fait référence à la sous-nutrition. C’est-à-dire à un manque de nourriture, un apport alimentaire insuffisant pour compenser les dépenses énergétiques d’un individu. La sous-nutrition peut entraîner la mort. Selon Arif Husains, économiste au Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies, 21 000 personnes mourraient de faim chaque jour avant la crise. Or, au vu des circonstances actuelles, ce chiffre pourrait s’élever à plus de 300 000 personnes. Cette augmentation s’explique, d’après la PAM, par le fait que 265 millions de personnes sont actuellement dans une situation d’insécurité alimentaire. Une grande partie de ces personnes vivent en Asie. Cependant, la concentration en pourcentage de population est la plus forte en Afrique et au Moyen-Orient. Une des principales causes est la profusion des conflits dans ces régions. Pour autant, on observe également une très nette augmentation de la demande d’aide alimentaire dans des pays européens. Ce résultat est la conséquence de la crise économique, elle-même engendrée par la crise sanitaire.



Eurostat estime que 7% des européens ne mangent pas à leur faim. Ce chiffre doit être mis en perspective avec le chiffre de la pauvreté en Europe qui était de 17% en 2016. On peut ajouter que la crise économique a créé une génération de nouveaux pauvres. Les pays européens les plus impactés par la pauvreté sont les pays de l’Est et les pays méditerranéens. En 2018, par exemple, 10% des italiens n’étaient pas en capacité financière de manger un repas complet au moins un jour sur deux. On perçoit bien ici la dimension universelle du problème qui n’épargne presque aucun pays. De plus, les gouvernements doivent aussi faire face à un autre fléau : la malnutrition. C’est-à-dire un état pathologique du à une déficience ou à un excès de nutriments. Elle peut être causée par une quantité de nourriture inadaptée ou de mauvaise qualité. Par définition, la malnutrition est une pathologie qui peut se traiter avec plus ou moins de résultats. L’organisation mondiale de la santé (OMS) différencie deux types de malnutrition. Le premier est la dénutrition qui se traduit par un retard de croissance ou des carences. La dénutrition est souvent observée dans des pays pauvres. Le deuxième est le surpoids, l’obésité ainsi que les autres maladies liées à l’alimentation (cancer, diabète, maladies cardio-vasculaires…). Ce deuxième type de malnutrition touche majoritairement les pays riches comme les Etats-Unis ou même la France. En effet, la situation alimentaire en France n’est, certes, pas comparable à la situation dans les pays pauvres, mais elle présente tout de même un certain nombre de points d’ombre. Le niveau de sous-alimentation en France se situe depuis quelques années autour de 2,5%. Quant à la malnutrition, on estime que 15% des adultes français sont en situation d’obésité et 50% seraient en situation de surpoids. Ces chiffres alarmants montrent que la France n’est pas épargnée par ce fléau.

Pour remédier à ces problématiques, plusieurs voies peuvent être envisagées :

  • Augmenter la productivité agricole pourrait être une possibilité. Cela permettrait de produire plus et donc de remédier aux soucis de manque de nourriture quantitative. Pour cela, il faudrait d’abord encourager l’installation de nouveaux agriculteurs en augmentant par exemple leur salaire.

  • Mettre en place de pratiques agricoles résiliantes et de protection des écosystèmes.

  • Prendre des mesures au niveau national et international. Par exemple, il serait nécessaire de mettre en place une banque de semences afin de préserver la variété des espèces.

  • Favoriser l’investissement dans le secteur rural et dans les technologies qui s’y rapportent.

  • Lutter contre la subvention de certains produits afin de créer un marché agricole mondiale plus juste. Cela permettrait de favoriser l’achat de nourriture locale, souvent de meilleure qualité.

En définitive, la faim dans le monde est un fléau qui subsiste et qui, malheureusement progresse. C’est pour cela qu’il est important de mettre en lumière les initiatives qui contribuent à chercher des solutions face à cette difficulté. Le blog que nous animons répond justement à cette nécessité ! Nous vous encourageons donc à découvrir les initiatives françaises innovantes que nous vous proposerons très prochainement.

L’équipe Aim2Flourish de l’ODD2.




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